Qu’est-ce qu’un matériau écologique ?

Faire allégation à des matériaux durables, sains ou même écologiques, n’est pas sans conséquence. L’utilisation de ces termes est parfois galvaudée, voire même illégale. Explications dans cet article dans lequel nous tentons de vous éclairer sur votre recherche  d’éco-matériaux, en vous expliquant la réglementation, vous recensant les principaux labels et vous donnant quelques conseils sur les critères de choix de vos produits de bricolage.

  1. Que dit la réglementation ?
  2. Les labels
  3. Les critères environnementaux à prendre en compte dans vos achats

Avant de poursuivre, puisque vous êtes sensible à l’écologie, nous vous conseillons la lecture de nos conseils pour réaliser un habitat écologique.

Que dit la réglementation ?

Pour être clair, un “matériau écologique” n’a pas de définition légale. Ce sont souvent les industriels et distributeurs qui utilisent ce terme pour définir un produit qu’il considère lui-même comme écologique. Mais comment un matériau peut-il être écologique ? Nous y reviendrons plus bas. Ce qui nous importe est de savoir ce qu’il est interdit par la loi.

Et sur ce sujet, la France a pris de l’avance sur l’Europe en matière d’écoblanchiment (le greenwashing), cette pratique trompeuse qui vise à donner une image écologique à une activité ou un produit qui ne l’est pas vraiment !

En effet, depuis 2022, deux décrets visent :

1/ (n° 2022-748) à interdire les allégations environnementales « génériques » et vagues sur les étiquettes et publicités

Afin de déterminer si une telle allégation est fiable, c’est-à-dire si elle n’est pas trompeuse ou de nature à induire en erreur, il est nécessaire de vérifier que l’information délivrée est claire, proportionnée, dénuée d’ambiguïté et justifiée grâce à des éléments précis et mesurables. Elle doit également être fondée sur des preuves scientifiques ou des méthodes reconnues.

2/ (n° 2022-539) à encadrer les informations relatives à la compensation carbone et aux allégations de neutralité carbone dans la publicité

Le décret définit les modalités de communication des annonceurs sur la neutralité carbone de leurs produits ou services. Il prévoit également des contreparties à ces allégations, afin d’assurer la transparence vis-à-vis du public et de prévenir tout risque de « greenwashing ».

L’Europe a mis plus de temps à s’intéresser au sujet avec sa directive 2023/0085 (COD) du 22 mars 2023 sur les allégations environnementales. Cette directive écoblanchiment s’attaque à :

tout message ou toute représentation, qui n’est pas obligatoire en vertu du droit de l’Union ou du droit national, y compris un texte, une image, un graphique ou une représentation symbolique, sous quelque forme que ce soit, y compris des étiquettes, des noms de marque, des noms d’entreprise ou des noms de produit, dans le contexte d’une communication commerciale, qui affirme ou implique qu’un produit ou un professionnel a un impact positif ou nul sur l’environnement ou est moins dommageable pour l’environnement que d’autres produits ou professionnels, respectivement, ou a amélioré son impact au fil du temps. »

Au final, si rien ne définit un “produit dit écologique” dans la loi. Diverses directives limitent l’utilisation d’allégations environnementales, si elles ne sont pas justifiées.

Plus d’infos sur le sujet : ecologie.gouv.fr/allegations-environnementales

Alors comment s’y retrouver dans les dénominations écrites sur les produits et diverses publicités ?

Brique de chanvre à bord droit Biosys

Les labels

Si l’utilisation d’allégations environnementales est encadrée par la réglementation, certains termes et labels sont parfaitement définis et peuvent donc vous aider à faire votre choix.

C’est le cas des matériaux biosourcés. La définition légale d’un matériau biosourcé est donnée par l‘article R. 111-50 du code de l’urbanisme :

On entend par matériau biosourcé tout matériau issu de la biomasse d’origine végétale ou animale pouvant être utilisé comme matière première dans des produits de construction et de décoration, de mobilier fixe.« 

En d’autres termes, un matériau biosourcé est un matériau qui est fabriqué à partir de matières premières d’origine biologique, telles que l’herbe, le bois, la paille, la cellulose, le chanvre, le lin, etc.

Plus souple, la norme européenne de terminologie NF-EN 16575 définit un produit biosourcé comme étant « entièrement ou partiellement issu de bioressources ». Ainsi, un produit qui n’intègrerait que 1% de matière biosourcée est considéré comme biosourcé !

Un label va plus loin et définit très exactement les critères d’un produit biosourcé.

Le label Produit Biosourcé est un label privé, mis en place par la scop KARIBATI. Il a pour objectif d’améliorer la visibilité et la reconnaissance des produits de construction contenant un pourcentage significatif de matières premières biosourcées.

Pour obtenir le label, les produits doivent répondre aux critères suivants :

  • Le produit doit contenir un pourcentage massique minimum de matière première issue de la biomasse, qui est fixé à 25 % minimum (selon famille de produit).
  • La matière première biosourcée doit être issue de ressources renouvelables.
  • Le produit doit être conforme aux exigences de la réglementation en vigueur.
  • Le label est attribué par un organisme tiers indépendant, qui vérifie que les produits répondent aux critères d’attribution.

L’étiquette du label Produit Biosourcé indique le pourcentage de matière première biosourcée contenue dans le produit. Elle peut également indiquer l’origine des matières premières biosourcées. Le seuil minimum d’intégration de matière biosourcée est fixé par famille de produit, selon l’offre existante du marché (il est par exemple fixé à 70% pour les isolants, et à 25% pour les bétons végétaux).

Une version plus stricte du label peut attester que le produit bénéficie d’une attestation d’origine des produits et des matières qui le composent et ainsi être marqué “filière locale”, “filière française” ou “filière wallone”. Dans ce cas, au moins 80% des matières premières biosourcées utilisées dans le produit doivent être d’origine locale, française ou wallone.

On retrouve ce label sur des isolants (Steico, Biofib, Gramitherm, par exemple) ou bloc de chanvre (Isohemp), bardage ou menuiserie.

Parmi les matériaux dits écologiques, on peut ajouter une catégorie moins connue mais tout aussi naturel : les matériaux géosourcés. Ce sont des matériaux de construction dérivés de ressources naturelles du sous-sol, telles que la terre, la pierre (sèche), le sable ou l’argile. Ils ont généralement nécessité peu de transformation et sont le plus souvent utilisés sur place ou dans un rayon proche.

En dehors de ce label et de la connotation de matériau biosourcé bien cadré, vous pouvez aussi vous référer à d’autres labels et certifications, selon les catégories de produits.

fibre de bois

Les autres certifications et labels

Pas simple de s’y retrouver, car il existe des certifications et normes à différents niveaux : de l’international jusqu’aux différents types de produits.

Au niveau international, les normes ISO :

  • Iso 14001 : elle est conçue pour aider les entreprises et les organisations à réduire leur impact sur l’environnement, par une prévention de la pollution, par la réduction et l’amélioration continue des impacts environnementaux, ainsi que par son intégration au management environnemental (organisation).
  • Iso 14024 : c’est la norme qui définit les exigences pour les labels et certifications environnementales de produits. Elle est applicable à des organismes tiers indépendants, qui évaluent la conformité des produits aux critères de certification, qui doivent être objectifs, mesurables, vérifiables, pertinents et cohérents.

Au niveau européen :

  • Norme CE (Conformité Européenne) : elle certifie la conformité des produits aux normes européennes en matière de sécurité, de santé et d’environnement. Elle s’applique à une large gamme de produits, notamment les équipements électriques et électroniques, ou les équipements de construction. Les fabricants doivent démontrer que leur produit répondent aux exigences environnementales telles que sa consommation d’énergie et d’eau, ses émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de matières premières renouvelables, la recyclabilité des produits ou la toxicité des produits.

  • L’écolabel européen : il a été mis en place en 2009 dans le but de promouvoir les produits et services présentant un impact environnemental réduit. Seul label écologique officiel utilisable dans tous les pays membres de l’Union Européenne, il concerne des produits (biens ou services), qui correspondent au respect de critères environnementaux et sanitaires comme l’efficacité du produit, sa réparabilité, sa consommation énergétique. On retrouve notamment les produits de bricolage comme les peintures et vernis et les revêtements de sol (bois, liège, bambou)
  • Ange Bleu : créé en 1977 par le ministère de l’écologie Allemand, Blue Angel (Blauer Engel) est la plus vieille certification environnementale dans le monde. Les critères s’appliquent sur le recyclage, la réduction des pollutions et la consommation énergétique. Il est très représenté dans les produits de construction (fenêtres, portes, revêtements de sols, enduits, peintures, revêtements muraux, isolants), le chauffage et l’énergie.
  • NaturePlus : label environnemental international qui certifie les produits de construction et de l’habitat. Il est délivré par l’organisme allemand indépendant Umweltinstitut München.Il vise à garantir que les produits labellisés sont respectueux de l’environnement, de la santé et de la sécurité des utilisateurs. Il prend en compte les critères de protection de l’environnement, (émissions de polluants), la consommation d’énergie et d’eau, la production de déchets, la santé et la sécurité des utilisateurs, et la durée de vie du produit et sa facilité de recyclage.
  • Stiftung Warentest : organisation de consommateurs allemande qui réalise des essais comparatifs de produits et de services présents sur le marché et publie les résultats de ces travaux de manière neutre. Fondation de droit privé, elle poursuit exclusivement des buts d’utilité publique.
  • Le marquage « conseillé pour un habitat sain » est attribué par l’association allemande Gesellschaft für Wohnmedizin, Bauhygiene und Innenraumtoxikologie (association pour les habitats sains, hygiène de la construction et la toxicologie des intérieurs). Il permet notamment de prouver que l’utilisation des matériaux de construction ne libère aucune émission nocive pour la santé.
  • Öko-Test : magazine allemand de défense des consommateurs, orienté sur le respect de l’environnement. Chaque mois, des produits sont analysés par des laboratoires indépendants, leurs résultats étudiés par un comité scientifique et enfin publiés. La vignette Öko-Test, sans être un label, est donc un gage de qualité.
  • Green Gold Label : système de certification international qui certifie les produits et services de biomasse durable. La certification couvre l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de la biomasse, depuis la production, le transport, le traitement et l’utilisation finale. Les critères de certification sont basés sur les principes de la durabilité environnementale, sociale et économique.
  • Composant certifié passif : certification qui est utilisée pour évaluer la performance énergétique des produits et solutions intégrés à un bâtiment passif. Il a été développé par l’Institut Passivhaus, une organisation allemande qui promeut la construction de maisons passives. Parmi les composants certifiés passifs, on peut citer les menuiseries Bieber et la ventilation Double Flux Zehnder.

Sur le marché français :

  • L’étiquetage des émissions de polluants : elle permet de savoir si le produit émet des COV. Cette mention, obligatoire en France depuis 2013, se présente sous la forme d’une étiquette avec une lettre (A+ à C). C’est un classement à visée sanitaire réservé aux peintures, vernis, laques, colles, sols stratifiés, parquets, revêtements muraux et isolants.Toutefois, ce classement n’est pas très exigeant. Ainsi, pour obtenir une classe :
    • A+, le produit doit avoir une émission de COVT inférieure à 0,5 mg/m²/j.
    • A, le produit doit avoir une émission de COVT inférieure à 1,5 mg/m²/j.
    • B, le produit doit avoir une émission de COVT inférieure à 3,0 mg/m²/j.
    • C, le produit doit avoir une émission de COVT supérieure à 3,0 mg/m²/j.
  • Les fiches de déclarations environnementales (FDES) : ce sont des documents qui présentent les impacts environnementaux d’un produit ou d’un système tout au long de son cycle de vie. Elles sont établies par les fabricants ou les importateurs de produits et sont vérifiées par des organismes indépendants. Les FDES sont basées sur la méthodologie d‘Analyse du Cycle de Vie (ACV), qui permet de quantifier les impacts environnementaux d’un produit ou d’un système tels que les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et d’eau ou la production de déchets.

En France, les FDES sont obligatoires pour certains produits de construction, tels que les fenêtres, les portes, les revêtements de sols, etc. Ces fiches sont référencées dans la base Inies et continuellement mise à jour.

  • NF Environnement : les produits et services doivent répondre à des exigences environnementales strictes, qui sont évaluées par un organisme tiers indépendant, sur l’ensemble du cycle de vie du produit ou du service, depuis la fabrication jusqu’à l’élimination. Elles s’appuient sur des critères objectifs et mesurables, tels que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie et d’eau, ou l’utilisation de matières premières renouvelables.
  • Origine France Garantie : ce label français (OFG) garantit qu’un produit est fabriqué en France. Il est délivré par l’association Pro France, organisme indépendant. Pour obtenir le label OFG, un produit doit répondre à deux critères principaux :
    • La fabrication : au moins 50 % du prix de revient unitaire du produit doit être acquis en France.
    • L’assemblage : l’assemblage final du produit doit être réalisé en France.

Ces 2 derniers labels, bien que français, sont assez peu utilisés dans les produits du bâtiment. Il vaut mieux se référer aux FDES ainsi qu’aux labels par catégorie de produits…

Ouate de cellulose

Les labels par type de produit

Sans être exhaustif, voici quelques labels reconnus au niveau de l’état français en fonction de la catégorie de produit :

Pour le bois :

  • FSC (Forest Stewardship Council) : certifie que le bois provient de forêts gérées de manière durable.
  • PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) : certifie que le bois provient de forêts gérées de manière responsable

Pour les menuiseries :

  • Menuiserie 21 : label dédié aux menuiseries bois qui certifie l’origine française (entreprise et fabrication), qui s’engage sur la diminution des impacts environnementaux de ses produits et sur l’amélioration des conditions de travail de ses salariés, qui affiche
  • Les organismes de certification Qualibat avec Fenêtre Verte et l’Afnor avec Eco-Fenêtre ont chacun développé un label qui garantit le faible impact environnemental des fenêtres. Cependant, on ne retrouve plus d’informations sur ces labels ! Ont-ils disparu ?

Pour les isolants :

Si on excepte le label produit biosourcé, dont nous parlons plus haut, il n’existe pas d’autre label garantissant les qualités environnementales des isolants. Seule, l’Association pour la CERtification des Matériaux Isolant (Acermi) garantit que l’isolant répond à des exigences techniques strictes, telles que la performance thermique, la résistance au feu, ou la durabilité. Des critères certes importants, mais qui n’apportent pas de réflexion sur l’impact environnemental de ces matériaux !

Néanmoins, pour des produits d’origine agricole (type paille, chanvre, lin), on peut s’appuyer sur la qualité environnementale de leur culture via des labels de type Agriculture biologique Europe, Demeter, Bioland, Naturland ou Biocohérence.

A noter qu’en dehors des labels européens, de certaines normes NF environnement et de l’étiquette de classe de qualité de l’air produit (loin d’être pertinente), il n’existe aujourd’hui peu de labels pour les revêtements (sol, murs, salle de bains, …), les peintures et enduits. Sachant que ces produits sont les plus proches de notre environnement quotidien, il est important de rester vigilant sur leur choix. La transparence sur les composants et leur quantité n’est pas toujours bien claire.

A savoir : chez Nature & Développement, nous attachons une grande importance à la sélection rigoureuse des produits vendus au sein du groupement. Nous avons donc établi une échelle de référence par produit évalué par sa naturalité, qui se présente ainsi pour chaque fiche produit :

Les critères environnementaux à prendre en compte dans vos achats

Le choix d’un produit du bâtiment peut avoir un impact significatif sur l’environnement. En effet, la construction et l’utilisation des bâtiments sont responsables d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre, de la consommation d’énergie et d’eau, et de la production de déchets, autrement dit, leur impact environnemental ou écologique.

Voici les critères principaux à prendre en compte dans le choix de vos produits et matériaux de bricolage :

I – L’analyse de cycle de vie du produit

Cette méthode d’évaluation des impacts environnementaux d’un produit ou d’un système tout au long de son cycle de vie, permet de quantifier les impacts environnementaux d’un produit ou d’un système, tels que les émissions de gaz à effet de serre (du sourcing des ressources au transport chez le client), la consommation d’énergie et d’eau, et la production de déchets.

II – La durabilité d’un produit

Elle est souvent mesurée en termes de durée de vie, mais elle peut également inclure d’autres facteurs, tels que la résistance à l’usure, la facilité de réparation et de recyclage. L’idéal est que la conception d’un produit s’inscrive dans une démarche low tech, pour faciliter sa réparabilité, son entretien, et donc sa durée de vie.

III – L’origine et la composition des produits

Certains matériaux sont plus polluants que d’autres, parce qu’ils sont fabriqués à partir de produits pétrochimiques (le PVC, le polyuréthane, le polystyrène, etc) ou contiennent de nombreux composés organiques volatiles (COV). Si l’étiquetage peut vous aider à distinguer les différents produits selon leur notation (A à C), il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont pas toujours dénués de produits nocifs pour la santé.

Certains produits comprennent une part, plus ou moins importante, de matières d’origine recyclée. Là aussi, il faut se montrer méfiant dans le processus de récupération de ces produits, leur origine, leur transport, leur transformation, qui parfois peuvent se révéler plus énergivores que la fabrication d’un produit neuf !

IV – Les performances techniques du produit

Ce critère est plus subtile car il va jouer :

  • sur les consommations à l’usage du produit : une ampoule led va consommer moins d’énergie, un poêle à bois peut être moins polluant qu’un autre, un isolant va être plus performant qu’un autre,  …
  • sur les besoins en quantité nécessaire au produit pour atteindre le bon résultat : certaines peintures demandent moins de couches à effectuer, certains enduits peuvent apporter des qualités acoustiques, certains isolants rigides seront plus pratiques à poser en isolation extérieure, …

Certains produits peuvent sembler très performants en apparence, car on y affiche ses meilleures qualités. Or, il peut finalement s’avérer plus nocif (pour la santé, pour le bâti) s’il est mal posé ou sur un matériau non compatible.

Dans les faits, à bien y regarder, quasiment aucun produit ne peut être considéré comme écologique ou naturel, dès lors qu’il y a une intervention mécanique (transformation ou déplacement) et l’adjonction d’un élément chimique ou non naturel. Il peut toutefois se révéler “neutre carbone”, si le bilan carbone des matériaux le composant est positif. C’est le cas par exemple de produits composés à partir d’herbe, bois, paille, liège, bambou ou chanvre. Des produits d’origine végétale qui captent le CO2 au moment de leur pousse, le conservent pendant toute sa durée de vie, mais ne le rejettent que si on le brûle.

Vous pouvez aussi vous référer à nos différents articles, guides conseils, sur les différents critères de choix des matériaux, comme les menuiseries, les isolants végétaux, les portes d’intérieur, d’un enduit extérieur, les chaux naturelles, un bardage bois, un parquet massif, ou des idées de revêtement de sol alternatif au parquet, et d’autres articles à retrouver dans notre rubrique éco-matériaux.

Au final, pour faire le choix du bon matériau, sain et durable, prenez le temps d’étudier ses caractéristiques et de les comparer avec d’autres matériaux.

En outre, ce n’est pas seulement une question de qualité du produit, il faut aussi prendre en compte l’environnement dans lequel il va se retrouver, les objectifs recherchés, son entretien et sa recyclabilité. Le bon matériau au bon endroit ! Un produit dit écologique, est donc un investissement pour votre santé, dans la durée et pour impacter le moins possible sur l’environnement.

Pour répondre à vos différents projets avec des matériaux sains et biosourcés, n’hésitez pas à faire appel aux professionnels du réseau Nature & Développement. Ils sauront vous conseiller sur le choix du bon matériau au bon endroit.

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