10 conseils pour un habitat plus écologique

Le logement représente aujourd’hui de l’ordre de 20% des émissions de gaz à effet de serre dans notre pays. Il est donc une source de pollution, pas seulement pour la planète, mais aussi pour l’environnement local (artificialisation des terres, pollutions environnementales) et la santé de ses occupants ou intervenants. Il est donc important de bien penser son logement pour qu’il impacte le moins possible. 

 

Voici les 10 conseils à prendre en compte pour un projet d’habitat (construction ou rénovation) à la fois sain et écologique :

1- Avoir une vision globale

L’écologie se comprend dans un système complet où chaque décision aura des conséquences plus ou moins néfastes. Ne regarder qu’un aspect de son projet pour le rendre moins impactant ne suffira peut-être pas à le rendre vertueux. Il faut donc prendre en compte tous les aspects du projet, de l’aval à l’amont.

Par exemple, le choix de l’emplacement nécessitera des déplacements plus ou moins importants selon qu’il soit éloigné de votre travail, des magasins d’alimentation, d’un garage ou de spécialistes médicaux. Votre choix doit prendre en compte votre mode de vie et les déplacements qui en découleront. Si vous avez un besoin permanent de vous déplacer, l’idéal est de se trouver proche de transports en communs (train, bus, tramway, métro) ou alors de prévoir l’installation d’un système de recharge adéquat pour un véhicule électrique (petit de préférence !).

Par ailleurs, le choix des techniques de construction ou rénovation peut avoir un impact différent, qui nécessitera plus ou moins de matériaux, de transports, de recyclage, ou d’énergie tout au long du cycle de vie du logement.

Ainsi, une ossature bois pour votre construction ou extension, associée à un isolant biosourcé, offrent l’avantage de capter du CO2 pendant toute sa durée de vie, et seront plus facilement recyclables.

 

2- Privilégier la rénovation

Quand la famille s’agrandit, on a souvent tendance à chercher une autre solution pour se loger et gagner une pièce. Mais si votre habitation le permet, il sera plus pertinent de l’agrandir, par l’extérieur, en surélévation ou plus simplement par l’adjonction d’un habitat léger (type tiny house ou yourte), pour un ado ou la grand-mère. Pourquoi ?

Une étude de l’Ademe (agence de l’environnement) de 2019 a comparé l’impact d’une construction à celui d’une rénovation de niveau BBC (Bâtiment Basse Consommation) et le résultat est sans appel : “ la quantité de matériau à mobiliser en t/m2, entre une construction neuve et la rénovation d’un logement est 40 à 80 fois plus important pour le neuf, selon sa typologie “. Comme encore trop souvent, le matériau structurel est du béton, l’impact se trouve donc démultiplié. Faut-il donc encore se poser la question ?!

Sachant qu’une construction, c’est aussi l’artificialisation de sols et la perte d’espace pour la biodiversité, il est donc préférable de s’orienter vers une rénovation.

Toutefois, on peut parfaitement comprendre le choix de construire, s’il prend en compte les points présentés ici et répond mieux à vos besoins. Les possibilités de conception sont plus libres, avec des performances plus simples à atteindre, dans des délais souvent plus rapides. A chacun de trouver son intérêt, dès lors qu’il prend conscience de ses actes.

 

3- Dimensionner le bien à vos besoins

Depuis les années soixante-dix, la taille moyenne des logements (1) a considérablement augmenté en France, avec une prépondérance à la maison individuelle. En parallèle, la taille moyenne des foyers français est passée de 3,1 personnes dans les années 1960 à 2,2 personnes aujourd’hui (2). Si la population française augmentait de moins de 200 000 personnes par an, on mettait encore environ 350 000 logements en chantier en 2020 (en chute depuis 2022).(3)

Il est vrai que le vieillissement de la population, la mobilité grandissante des étudiants et le nombre de divorce nécessitent plus de disponibilités de logements. Mais encore faut-il qu’ils soient réellement dimensionnés à nos besoins.

Or vivre dans un logement sur-dimensionné, c’est autant d’énergie en plus consommée et d’entretien nécessaire. Tout ceci a un impact non négligeable, en matière de consommation d’énergie et de ressources.

On rêve tous de se retrouver dans la maison familiale à Noël et donc d’être hébergés par papy et mamy quelques nuits. Mais quel est l’impact de ces chambres vides le reste de l’année ? Elles peuvent avoir leur utilité, en location pour des étudiant, retraité ou divorcé, par exemple. Toutefois, évitons de les transformer en chambre AirB’n’B, appel d’air pour touristes, qui forcément impacteront de leur passage !

Chaque projet doit donc être dimensionné en fonction des besoins vitaux et pas seulement hypothétiques. Dans le même ordre d’idée, la résidence secondaire, habitée quelques semaines dans l’année, est aussi une problématique pour les territoires touristiques notamment. Ils font monter la côte immobilière et font fuir les locaux faute de moyens pour s’héberger. De l’espace perdu qui pourrait donc être mieux exploité.

 

4- Avoir recours à des matériaux locaux et recyclables

Dans un contexte de réchauffement climatique, ponctionner certaines ressources doit nous interroger sur son impact. Plus ces matériaux nécessiteront de transport, de manipulations, de transformations (de leur fabrication à leur fin de vie), plus ils seront impactants.

Les matériaux locaux nécessitent généralement moins d’énergie pour être transportés sur de courtes distances par rapport aux matériaux importés de loin. En utilisant des matériaux fabriqués ou vendus localement, vous soutenez les entreprises (dont les négoces) et les industries locales, ce qui peut stimuler l’économie de la région.

Quand en plus ces matériaux sont recyclables et/ou fabriqués à partir de déchets industriels, de produits en fin de vie ou d’autres sources de matériaux déjà existants, cela permet de réduire la quantité de déchets envoyés aux décharges et favorise une économie circulaire.

Ces matériaux d’origine biosourcée permettent de réduire les besoins en ressources naturelles et limitent l’extraction minière, génératrice de divers types de pollutions, notamment de l’air, de l’eau et des sols. En fin de vie, les matériaux en fibre végétale peuvent aussi retourner dans la nature, sans l’impacter.

Souvent conçus pour durer plus longtemps, ces matériaux réduisent les coûts à long terme associés à l’entretien et à la rénovation.

 

5- Choisir des matériaux sains pour la santé

Le choix de matériaux sains pour la santé est essentiel pour plusieurs raisons, car cela peut avoir un impact direct sur le bien-être des occupants d’un espace et sur l’environnement en général.

Certains matériaux de construction et de décoration peuvent émettre des composés organiques volatils (COV) et d’autres substances chimiques nocives dans l’air intérieur. L’inhalation de ces substances peut causer des problèmes de santé tels que des irritations des voies respiratoires, des maux de tête, des allergies et même des problèmes plus graves à long terme. L’utilisation de matériaux sains réduit la présence de ces polluants dans l’air intérieur.

Les personnes ayant des allergies, des asthmes ou des sensibilités chimiques ou électromagnétiques multiples peuvent être particulièrement vulnérables aux matériaux contenant des produits chimiques irritants ou émettant des radiations. Opter pour des matériaux non toxiques, hypoallergéniques ou bioélectriques réduit les risques potentiels pour la santé à long terme.

Certains matériaux contiennent des substances qui peuvent être nocives pour l’environnement lors de leur fabrication, de leur utilisation et de leur élimination. En optant pour des matériaux sains et respectueux de l’environnement, vous contribuez donc à réduire l’empreinte écologique de votre projet.

C’est notamment le cas pour les isolants d’origine végétale ou les peintures naturelles. Leur fabrication et leur composition limitent l’impact sur l’environnement, ainsi que sur la santé.

 

6- Concevoir pour le confort thermique

Nous avons déjà longuement expliqué l’intérêt d’un bon confort thermique pour un habitat dans cette série d’articles. Mais rappelons quelques principes…

Le ressenti de confort dépend de différents paramètres :

  • de la qualité des matériaux (diffusivité, effusivité, rayonnement, convection, régulation hydrique)
  • du taux d’humidité relative dans l’air
  • des courants d’air

Il est donc important de bien concevoir sa rénovation thermique en prenant en compte la qualité du bâti, les apports solaires par une conception bioclimatique(4), et la qualité technique des matériaux utilisés.

Le confort thermique doit être autant efficace en hiver qu’en été. Mieux vous travaillerez sur l’enveloppe du bâti (toits, murs, fenêtres), moins vous aurez besoin de chauffer. Or, c’est souvent le chauffage le point faible des consommations d’un logement.

Le choix des techniques d’isolation, des matériaux (voir ci-dessus) va donc impacter la qualité de votre confort thermique. Si votre isolant et son étanchéité gère mal l’humidité ambiante de l’air (qui doit être comprise entre 40 et 60%), vous risquez des pathologies sur le bâtiment et votre santé, tout en obtenant un mauvais ressenti de confort.

Bien ventiler son logement est donc indispensable. Cela permettra de réguler les excès d’humidité produite dans vos pièces d’eau (cuisine, salle de bains), ù commencent le plus souvent les développements de moisissures et d’éliminer les COV.

Nous conseillons de faire appel à des experts du bâtiment pour avoir une vision d’ensemble de votre habitat et vous préconiser les bonnes solutions, celles qui vous feront gagner en confort thermique et en économie d’énergie.

 

7- Envisager l’autonomie en énergie et en eau

Deux des plus grands enjeux pour la planète dans les années à venir seront la disponibilité de l’eau (avec les nombreuses canicules) et le coût de l’énergie. Or, ces 2 éléments sont indissociables de notre quotidien dans un habitat.

Pour limiter cet impact, il nous faut donc anticiper et s’organiser. Comment ?

Pour l’énergie, sobriété et production autonome sont de mise :

A/ La sobriété

On rêve tous de ne plus dépendre des grands fournisseurs d’énergie pour l’électricité ou le gaz par exemple. Mais avant d’investir dans des équipements de production, il est important de bien évaluer ses besoins énergétiques. Vous pourrez ainsi cibler les équipements énergivores et, soit les entretenir, les changer, passer à une autre solution ou plus radicalement, les supprimer (comme certains équipements de cuisine).

Ensuite, mieux votre bâtiment sera isolé, moins il consommera d’énergie. Encore faut-il que le résultat obtenu soit au niveau du confort thermique espéré (voir ci-dessus).

Retrouvez toutes nos astuces pour plus de sobriété dans notre article dédié sur le confort thermique.

B/ L’autoconsommation d’énergie

La solution de facilité est de produire son énergie via des panneaux photovoltaïques. Cependant ceux-ci ne vont produire que pendant les périodes d’ensoleillement. Il faudra prévoir des batteries pour stocker l’électricité qui sera restituée lorsque vous ne pouvez pas produire.

Il existe de nombreuses solutions pour ces panneaux solaires : du panneau plug&play qui se branche directement sur une prise 220V aux systèmes complets avec onduleur et batteries.

Autre possibilité, en complément, ce sont les panneaux solaires thermiques. Ils produisent de  l’eau chaude et réduisent la consommation d’énergie que pourrait générer un ballon d’eau chaude classique.

 

Focus sur le chauffe-eau solaire

Des capteurs sont installés sur le toit et dès que la température à l’intérieur des capteurs devient supérieure de quelques degrés à celle de l’eau sanitaire contenue dans le ballon, la pompe solaire met en mouvement un fluide caloporteur (eau + glycol). Ce dernier va transférer la chaleur produite dans les capteurs à l’eau sanitaire du ballon.

Plus d’infos sur le chauffe-eau solaire SOLAR COMPAQ MATIC

Et pourquoi pas produire votre gaz pour votre cuisine par exemple. C’est possible via des méthaniseurs individuels dans lequel vous jetez vos déchets organiques. Ainsi la boucle est bouclée, vos déchets produisent le gaz nécessaire à faire votre cuisine !

Que ce soit lors de la conception de votre projet d’habitat ou lors d’une rénovation, pensez également que la récupération de chaleur est une solution intéressante. En effet, si vous chauffez des pièces en rez-de-chaussée via un poêle à bois, par exemple, il est possible de  réutiliser la chaleur générée via des systèmes de ventilation et autres canalisations.

Ces solutions existent aussi sur la douche, avec un système de récupération de chaleur sur les eaux grises.

Pour l’eau, plusieurs actions sont possibles :

A / En limitant la consommation

  • détecter et réparer les fuites dès qu’elles se manifestent.
  • remplacer les vieux robinets et pommeaux de douche par des modèles à mitigeur, et/ou ajouter un réducteur de débit
  • installer des toilettes à chasse d’eau à faible débit, ou passer aux toilettes sèches
  • réduire l’utilisation de l’eau chaude, notamment calorifugeant les canalisations, et en changeant les équipements gourmands en eau (lave-linge, lave-vaisselle)
  • connecter le lave vaisselle et le lave linge (modèles spécifiques) au ballon d’eau chaude sanitaire solaire lorsqu’il y en a un.

B/ En récupérant l’eau

  • de pluie des toitures dans des cuves ou citernes
  • froide perdue des douches ou de la cuisine

L’eau récupérée peut avoir différents usages, dont nous vous détaillons la législation ici.

8- Eviter la production de déchets

Réduire sa production de déchets domestiques est un moyen concret et efficace de contribuer à un mode de vie plus respectueux de l’environnement, de préserver les ressources naturelles et de promouvoir un modèle inspirant autour de vous.

Quelques conseils pour vous aider à réduire vos déchets à la maison :

  • Faire le tri de tout ce que vous jetez: emballages, cartons, piles, appareils électroniques,…
  • Privilégiez les produits réutilisables, sans plastiques jetables
  • Évitez les produits suremballés, en optant pour des produits en vrac
  • Choisissez des produits durables pour lutter contre l’obsolescence programmée
  • Limitez les imprimés papier et recyclez ceux que vous avez (pour être transformé en isolant)
  • Compostez vos déchets organiques pour l’utiliser dans votre potager

Mieux gérer son assainissement autonome

En France, il est obligatoire d’être relié à un assainissement collectif, quand il est disponible, pour récupérer vos eaux usées. Dans le cas où il n’existe pas de réseau à proximité de votre habitat, il existe différentes solutions d’assainissement autonome. La plus pertinente pour l’environnement est le système de phyto-épuration. C’est un processus naturel qui utilise des plantes et des micro-organismes pour filtrer et décomposer les polluants présents dans les eaux usées, contribuant ainsi à purifier l’eau de manière écologique. Un dossier très complet sur la phyto-épuration

Phyto-épuration

La meilleure solution pour limiter ses déchets est de respecter la règle des « quatre R » : refuser, réduire, réparer et recycler !

Retrouvez plus d’astuces pour la réduction de vos déchets sur le site de l’Ademe

9- Végétaliser

A trop bitumer et bétonner nos environnements, on détruit la biocénose et la biodiversité existantes tout en influant le biotope. Les sols deviennent imperméables générant ainsi un mauvais ruissellement de l’eau et donc des inondations.

Les jardins végétalisés offrent un habitat à la faune, tels que les oiseaux ou chauve-souris (via des nichoirs) ou les insectes (dans une maison dédiée) ou les hérissons (dans les haies). Sélectionner les bonnes plantes contribuera également à préserver la biodiversité locale, comme les pollinisateurs. Végétaliser le toit offre aussi l’avantage d’améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment, de réduire les îlots de chaleur urbains et de favoriser la biodiversité tout en contribuant à la gestion des eaux pluviales.

A savoir : l’impact sur les sols

Construire, c’est aussi, le plus souvent, réaliser des fondations, des bâtiments (garages, cabane de jardin, piscine, …)  qui vont artificialiser les sols. Le choix de la technique de construction peut permettre d’éviter cette artificialisation néfaste au biotope. Construire avec des matériaux légers (bois, paille, chanvre, herbe, …) laissera la possibilité d’envisager la réalisation d’un plancher sur pilotis, par exemple, solution réversible et même transportable !

Si vous avez la chance d’avoir un peu de terrain, vous pouvez aussi :

Cultiver vos propres fruits et légumes

Vous réduisez votre dépendance aux aliments produits industriellement et transportés sur de longues distances. Un potager et un verger contribuent ainsi à préserver la qualité de l’eau, du sol et de l’air, tout en réduisant vos déchets et en limitant le gaspillage alimentaire des magasins. Vous gagnez donc en autonomie, et contribuez à atténuer l’effet îlot de chaleur urbain, tout en améliorant la qualité de l’air et en créant un environnement plus agréable.

Apporter de la vie animale sur votre terrain

En plus de produire des oeufs, les poules, canards, oies vous débarrasseront de certains déchets encombrants pour un composteur.

Les moutons, brebis, chèvres et autres ânes peuvent aussi participer à l’éco-pâturage de votre terrain.

En laissant quelques zones plus sauvages sur votre terrain, la végétation prendra le dessus et attirera une faune nécessaire à la régénération des sols et la pollinisation.

L’occasion alors pour vous de vous lancer dans l’apiculture, avec des ruches produisant un miel plus sain, pour des abeilles préservées.

En outre, au-delà des effets bénéfiques pour l’environnement, protéger cette biodiversité et sa végétalisation procure du plaisir et un excellent exercice physique. Idéal pour la santé !

10- Raisonner dans une stratégie de partage

On parle beaucoup d’économie circulaire pour limiter son impact environnemental en recyclant le plus possible. Il est une autre tendance, complémentaire, produisant les mêmes effets : l’économie de partage.

“L’économie de partage est un modèle économique dans lequel les individus partagent et échangent temporairement l’accès à des biens, des services ou des ressources plutôt que de les posséder en permanence.”

Il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes qui vous permettent de louer ou d’échanger vos biens (mobilier et immobiliers), pour les équipements électroménagers ou de jardinage, pour partager sa voiture, sa piscine et même ses animaux. On peut aussi réaliser des travaux en commun avec l’aide de voisins ou de professionnels.

Parmi les solutions spécifiques à un projet de logement, il se développe de plus en plus de co-habitats. Ils peuvent se réaliser à l’échelle d’un immeuble (habitat participatif), d’un hameau (écolieu ou éco-hameau) ou d’un quartier (éco-quartier).

Un co-habitat, également appelé cohabitation ou habitat groupé, est une forme d’habitat dans laquelle plusieurs individus ou familles choisissent de vivre ensemble tout en préservant leur autonomie et en mutualisant les biens et les services.

Les cohabitats offrent un équilibre entre des espaces privés pour chaque ménage et des espaces communs partagés, tels que des jardins, des cuisines communes, des salles de séjour, des buanderies, etc.

Les cohabitants partagent souvent certaines ressources et encouragent les interactions sociales pour mieux collaborer et participer à des activités communes, quel que soit les générations, cultures, professions et origines.

En partageant les coûts de certains services et équipements, les cohabitants permettent de réaliser des économies au quotidien.

Plus d’infos sur les différentes formes de co-habitat dans ce dossier très complet.

Au final, l’économie de partage permet de limiter la surconsommation et le gaspillage en favorisant l’utilisation plus efficace des ressources, la diminution de la demande de nouvelles productions qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre et la promotion d’une utilisation plus durable des biens grâce au partage et à la réutilisation.

En conclusion. Si l’habitat est une source de pollution, il est possible de réduire son impact environnemental en respectant quelques règles simples. Cela nécessite parfois des investissements, souvent des concessions, mais aussi du temps. Chaque geste compte, cependant il est possible d’avancer par étape et d’améliorer au jour le jour les efforts à réaliser. Vous aurez toutefois la fierté d’avoir participé à limiter votre impact sur la planète et de transmettre un héritage plus sain à vos enfants.

Sources :

Crédits Photos :  Patrick Robert Doyle (Photo Une – Grimentz en Suisse) Free Nomad, Florian Olivo, Raze Solar sur Unsplash

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